Science et vie Questions réponses "Hommes et femmes, les vraies différences". P24 : Il existe 5 façons de déterminer le sexe d'un individu. 1. Le sexe génétique : Des 23 paires de chromosomes qui se trouvent dans chacune des cellules, une seule permet de différencier un homme d'une femme, la paire des chromosomes dits sexuels. Elle est constitué d'un chromosome X apporté par la mère, et d'un chromosome X ou Y apporté par le père. Ces chromosomes sexuels portent des gènes de différenciation, en particulier le gène SRY qui déterminent dès la 7e semaine de vie embryonaire, si les gonades deviendrons, sous l'effet d'hormanes, des ovaires ou des testicules. P29 : Le gène SRY porté par le chromosome Y déclanche l'évolution des glandes génitales en ébauches de testicules. Sans l'action du gène SRY, il faut attendre la 10e semaine pour que les gènes enclenchent la formation des ovaires. 2. Le sexe hormonal : Les hormones males sont regroupés sous le terme d'androgènes. La plus célèbre étant la testostérone, produite par les testicules. Parmis les hormones femelles, figurent des oestrogènes et la progestérone, sécrétées par les ovaires. Les hommes et les femmes possèdent des hormones mâles et femelles, mais c'est leur taux qui fait la différence : A 20 ans, le taux moyen de testostérone dans le sang d'un homme est de 3 à 8 ug/l et de 0.1 à 0.9 pour une femme. Ce profil hormonal est si spécifique qu'il constitue, depuis 2011, le critère de différenciation retenu par les instances sportives. Nos hormones déterminent l'apparence des organes génitaux externes (pénis ou vagin), induisent l'apparition des caractères sexuels secondaires à l'adolescence (seins, pilosité, voix...) agissent sur la puissance musculaire, sur notre cerveau, sur la quantité de collagène de notre peau, sur la façon dont nos cheveux tombent. 3. Le sexe anatomique : Défini par la présence d'un pénis ou d'un vagin, il apparaît à la 10e semaine de développement embryonaire. Il détermine le sexe d'assignation officiel donné à l'individu à sa naissance. Il arrive que certains hommes apprennent à l'âge adulte qu'ils sont génétiquement des femmes. Ce syndrome dit du mâle XX, concernerait 1 garçon sur 20 000. Lors de la production du spermatozoide, le gène SRY se détache du chromosme Y et se greffe sur le chromosome X. L'embryon sera de type XX, mais le gène SRY sera présent et déclenchera la différenciation des testicules et du pénis. Le bébé sera déclaré garçon, alors qu'il est génétiquement une fille. Certaines petites filles souffrent, elles, d'une maladie génétique rare, l'hyperplasie congénitale des surrénales, qui concernerait 50 naissances par an en France. Malgré la présence des chromosomes XX, leurs glandes situées au dessus des reins produisent de la testostérone en quantité excessive. Les parties génitales sont virilisé, conduidant dans les cas extrêmes à un clitoris ayant l'aspect d'un pénis. Les bébés sont déclarés filles, pourvues d'un vagin, d'un clitoris, mais aussi de testicules. L'intersexualité, anciennement appellée hermaphrodisme, concernerait 1.7% de la population mondiale. 4. Le sexe psychique : Il se construit dès la naissance via les interactions avec le père et la mère. Au cours de sa seconde année l'enfant intègre des représentations mentales : il se reconnaît dans un mirroir, mais il peut demander à ses parents pourquoi il est un garçon ou une fille, et s'il ne pourrait pas changer. Entre 5 et 7 ans, la plupart comprennent que cette appartenance est définitive, et respectent les codes liés à leur sexe. Mais parfois l'individu rejette le sexe que son corps lui impose. Quand bien même les trois sexes chromosomique, hormonal, et anatomique coïncident, cela ne suffit pas à acquérir la conviction profonde d'appartenir à l'un ou l'autre sexe. L'individu se dit "enfermé" dans le mauvais corps. C'est le cas des personnes transexuelles, définies selon l'Académie de médecine comme ayant "le sentiment profond d'appartenir au sexe opposé, malgré une conformité physique sans ambiguïté, et manifestant le désir intense et obsédant de changer de sexe". Ni les biologistes ni les psychologues en connaissent la cause. En France, le transexualisme concernerait 1 personne sur 10 000 à 50 000 selon la Haute Autorité de Santé. 5. Le genre : Notre cinquième sexe est le sexe sociétal. Il se forge dès l'instant où une identité sexuelle est assignée à un enfant. Le bain social et culturel totalement sexué dans lequel beigne l'enfant va du choix des jouets aux vêtements, en passant par les personnes des livres. En août 2015, le tribunal de Tours reconnaissait à une personne intersexuée le droit à la mention "Genre : neutre" sur son acte de naissance. Née avec un vagin rudimentaire et un micropénis, son corps ne produisant aucunne hormone sexuelle. A 64 ans, elle déclarait ne s'être jamais sentie ni homme ni femme. P27 : Les intersexuels suggèrent qu'il n'existe pas deux pôles, mais un continuum de cas possibles entre les deux sexes. Il existe de multiples "variations du développement sexuel", survenant au cours du développement embryonnaire, conduisant à amalgamer les attributs des deux sexes, en raison de divers types d'anomalies génétiques, plus ou moins rares. P64 : Il nait 105 garçons pour 100 filles. La mortalité infantile est plus élevée chez les garçons, ce qui équilibre la population adulte en age de procréer. Une étude a montré un ratio de 120 embryons males pour 100 embryons femelle, un écart encore plus élevé. Les embrions males sont fragilisés par leur unique chromosome X. P58 : Un homme pourrait théoriquement être mis enceint. En Suede, en 2014, naissait Vincent le premier bébé issu d'un utérus prélevé sur une donneuse et greffé dans le corps d'une femme en étant dépourvu. Cette prouesse chirurgicale pourrait concerner un homme. P32 CELLULE : Les cellules des femmes se divisent moins vite que celles des hommes. Il existe des différences dans le comportement des cellules et des gènes entre les hommes et les femmes. P67 : Dans les trois premiers mois de la vie, les perturbateurs endocriniens induisent plutot des malformations du système reproducteur chez les garçons, et plutot une puberté précosse chez les filles. P38 TAILLE : Les femmes sont plus petites que les hommes, 10 à 15 cm de moins. A la puberté, les garçons bénéficie d'un an de croissance lente et d'un an de croissance rapide de plus. Ce dimorphisme sexuel se retrouve chez la plupart des espèces, mais il ne s'agit pas d'une règle, des exemples illustrent le contraire, parfois de façon extrême comme pour la baleine bleu (jusqu'à 33m pour la femelle contre 25m pour le male). P52 : Les femmes sont plus FRILEUSES car en général de moindre corpulence. P39 : Au repos, les hommes BRULES 5 à 12% de calories en plus. P48 : Les femmes font beaucoup plus attention à leur POID. P57 : Les femmes ont une ESPERANCE DE VIE plus longue, et les hommes meurent plus de tumeurs en raison de comportements à risques. P31 BLEU/ROSE : Au moyen age, le bleu était plutot la couleur féminine, celui du manteau de la vierge Marie. Le rouge, signe de pouvoir et de guerre, était plutôt masculin. Mais au XVIe, les réformateurs protestants imposent aux hommes des vêtements sobres. Le bleu marine devient masculin. Le bleu pâle pour les garçons et le rose pour les filles, dont les historiens attestent la convention en France à partir du XIXe serait une version adoucie du bleu/rouge. P49 : Chez l'autre, les femmes regardent d'abord les fesses, les mains, le torse, les hommes regardent d'abord les seins, les yeux, les fesses. P62 : L'orgasme féminin dure en moyenne 15 secondes contre 6 secondes chez les hommes. P63 : Les infections sexuellement transmissibles ont différentes, la cystite pour les femmes, la syphilis pour les hommes. P30 ODORAT : Les etudes montrent que les femmes ont l'odorat plus fin. P31 PEAU : Les femmes ont la peau douce, plus souple et plus lisse, grâce aux hormones féminines. Elles sont aussi moins velues. Les hommes ont la peau plus épaisse (meilleur viellissement), et plus grâce, car plus riche en fibres de collagène. Elle est plus exposé à l'acnée mais elle viellie mieux. P34 : Les femmes FLOTTENT mieux que les hommes, car la densité du corps féminin est moindre, car la densité de la graisse et inférieure à celle du muscle, or les femmes disposent de plus de graisses. P35 CALVICIE : La testostérone perturberait la croissance des cheveux et épuiserait précossément les capacités de renouvellement des follicules pileux. P36 SPORT : Dans les performences reposant sur la force, les résultas des femmes sont en moyenne 10% en dessous de ceux des hommes. Mais dans certains sports, comme en endurance extrême, les femmes peuvent détrôner les hommes. P37 : Le CENTRE de GRAVITE est légèrement plus bas chez la femme. P37 ; les femmes sont plus SOPRANOS et les hommes plus BARYTONS car les cordes vocales des femmes sont plus courtes et plus fines, elles montent plus facilement dans les aigus. P52 SANTE : En la matière, les différences sont d'une profondeur insoupsonnée. Les virus, les bactéries et les tumeurs n'impactent pas de la même manière les hommes et les femmes, et les médicaments et les vaccins n'agissent pas de la même manière. C'est une lente révolution médicale. Les maladies : Les femmes, possédant 2 chromosomes X, bénéficient du second lorsqe le premier en endommagé, pas les hommes, exposés aux maladies récessives. Les femmes sont plus exposées aux maladies auto-immunes car elles possèdent un système immunitaire plus performant qui peut donc se retourner plus fortement contre elles. La localisation du cancer colorectal est différente, défavorisant la détection de celui des femmes. Les symptômes d'un infractus sont différents, et souvent méconnus chez la femme. La dépression est certainement sous-diagnostiqué chez l'homme. La maladie d'Alzheinmer touche beaucoup plus les femmes. Les médicaments : Une 1/2 dose de vaccin suffit chez la femme à avoir le même effet que chez l'homme, et les femmes subissent plus les effets secondaires. Les femmes ont historiquement été écartés des cohortes de tests des médicaments. A faible dose, l'aspirine protège le coeur des hommes et le cerveau des femmes. Les femmes éliminent plus lentements les psychotropes. P40 QI : Depuis 2010, les deux sexes obtiennent des résultats similaires. L'homme a un cerveau en moyenne 14% plus gros, mais cela n'est pas lié à l'intelligence. L'université de Pennsylvanie a établie en 2013 que les femmes ont des connexion neuronales plutôt horizontales, reliant les deux hémisphères, alors que les hommes ont des connexions plus nombreuses aux seins de chaque hémisphères. Les chercheurs ne concluent pas sur l'origine innée ou acquise de ces différences. P43 : Les femmes ont une meilleure MEMOIRE EMOTIONNELLE, méroire des évenemnts liés à de fortes émotions. P51 : Les femmes décodent mieux les EMOTIONS sur les visages, peut-être en raison des connexions plus nombreuses entre les 2 hémisphères du cerveau féminin. P46 : Les hommes sont meilleurs en ROTATION MENTATLE d'objets en trois dimensions. P67 : Les femmes obtiennent de meillers résultats au BAC. Certaines filières universitaires montrent des différences très importantes (formations paramédicales et sociales 83.9% et lettres 70,1% pour les femmes, formations des sciences 62.9% et de l'ingénieur 72.8% pour les hommes). Les hommes sont très majoritaires chez les ouvriers 80.4% et les cadres 59.8%, les femmes sont plutots employées 76.6%. Les femmes font les tâches ménagères et les courses. Les artistes, les élus politiques sont très majoritairement des hommes. A la télévision, les experts sont des hommes à 82%, les présentateurs(trices) des femmes à 65%.