Le Pape François, à la Noël 2019, a mis en garde contre l’« insatiable voracité (qui) traverse l’histoire humaine », jusqu’aux « paradoxes » actuels, quand « quelques-uns se livrent à des banquets tandis que beaucoup d’autres n’ont pas de pain pour vivre ». ... Nous comprenons que ce ne sont pas les biens qui entretiennent la vie, mais l’amour ; non pas la voracité, mais la charité ; non pas l’abondance à exhiber, mais la simplicité à préserver », a-t-il insisté. « Ai-je vraiment besoin de beaucoup de choses, de recettes compliquées pour vivre ? Est-ce que j’arrive à me passer de tant de garnitures superflues, pour mener une vie plus simple ? (…) Est-ce je partage mon pain avec celui qui n’en a pas ? » Jésus, en effet, « n’aime pas les digestions paresseuses, longues et sédentaires, mais il demande qu’on se lève en hâte de table pour servir, comme des pains rompus pour les autres », a insisté François. « Nous aussi, Seigneur, nous voulons venir à Bethléem, a reconnu le pape. Aujourd’hui également la route est ascendante : on doit dépasser le sommet de l’égoïsme, et ne pas glisser dans les ravins de la mondanité et du consumérisme. »